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Beskrivelse
" ...si l'abandon de la pens e dans l' glise catholique est un mal pour l' glise elle-m me, ce qui la regarde, nous croyons pouvoir dire en m me temps que c'est aussi un mal pour l'esprit humain en g n ral. L' glise catholique, malgr ses tendances r trogrades, est encore une trop grande chose dans le monde pour ne pas jouer m me aujourd'hui un r le important dans le domaine de la pens e si elle le voulait. Cette glise repr sente sous sa forme la plus pr cise et la plus concr te le principe religieux; or la religion prise dans son id e et ind pendamment de toute forme est l'expression la plus lev e de la philosophie. Aristote, quand il a voulu donner un nom la plus haute des sciences, l'a appel e th ologie. Sans doute, c'est un inconv nient pour un penseur de partir de dogmes pr con us; la libert de l'invention philosophique est singuli rement limit e par l ; mais il y a, ou du moins il y avait autrefois en th ologie bien plus de libert qu'on ne se l'imagine, et bien des hardiesses m taphysiques sont sorties de la th ologie. Sont-ce les m taphysiciens ou les th ologiens qui ont pouss le plus loin la question du libre arbitre ? Le dogme de la trinit n'a-t-il pas t labor par les m taphysiciens en m me temps et au moins autant que par les th ologiens ? Les deux sciences sont donc soeurs l'une de l'autre et devraient profiter l'une l'autre..."