Le Banquet

Dans le Banquet de X nophon, le lien entre conversation et argumentation sont li es: la conversation laquelle Socrate impose plus ou moins discr tement ses orientations, contient en filigrane une immense argumentation en faveur de la kalokagathie, ses caract ristiques et des moyens d'y acc der. X nophon d crit Socrate diff remment de Platon: L'amour est cens manquer de beaut , parce qu'il recherche la beaut et que l'on ne recherche que ce dont on manque. X nophon donne suite ses M morables par son Banquet. La beaut de l'athl te Autolycos monopolise l'attention de tous les convives, invit s par Callias chez lui participer un banquet en l'honneur d'Autolycos, dont l'auteur rapporte le symposion - traditionnellement traduit par Banquet, plus litt ralement r union de buveurs et plus exactement Beuverie - est l'un des loisirs pr f r s des Grecs. Il tait autoris aux hommes de danser la fin des banquets, pendant le symposion, pr textant l'ivresse: Th ophraste dans son ouvrage Caract res, montre comme tout fait inappropri un malotru qui prend pour partenaire quelqu'un de sobre, pas m me m ch . Certains anachronismes ont t relev s par Ath n e chez Platon et X nophon, et notamment Claude Moss dans son dition du M n x ne: selon Ath n e, X nophon n' tait peut- tre pas encore n , au moins aurait-il t enfant cette poque.