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Beskrivelse
L'industrie, dans sa marche progressive, s'avance sur deux ligues parall les. D'un c t , elle cr e les instruments du travail, invente ou perfectionne les proc d s m caniques, dompte les l ments, soumet les agents naturels sa puissance: c'est le progr s mat riel ou physique; de l'autre, elle d veloppe les facult s humaines, tant t par l'union des forces, tant t par la s paration des t ches; elle active par de savantes combinaisons la circulation des capitaux et la distribution des produits; elle encourage enfin le travail en multipliant autour de lui les conditions d'ordre, de garantie et de s curit c'est le progr s moral ou social. Si l'on cherche quels sont aujourd'hui les derniers termes du progr s mat riel, on trouve en premi re ligne les machines vapeur, les chemins de fer et ces ing nieux m canismes qui ont port si haut l'industrie des tissus. En cherchant sur la ligne parall le les institutions qui marquent le dernier terme du progr s moral ou social, on s'arr te naturellement aux soci t s par actions, parmi lesquelles on distingue les compagnies d'assurances, et, par-dessus tout, les banques...