Du er ikke logget ind
Beskrivelse
" ...Mlle Anne-Genevi ve de Bourbon, fille d'une m re bien belle, et dont la beaut , si fort convoit e par Henri IV, avait failli susciter aussi bien des guerres, parut tr s jeune la cour, et y apporta, pr s de Mme la Princesse, encore hautement brillante, les premiers charmes de cet ang lique visage qui depuis a eu tant d' clat, et dont l' clat a t suivi de tant d' v nements f cheux et de souffrances salutaires. Ses plus tendres pens es pourtant furent la d votion; sa fin ne fit que r aliser et ressaisir les r ves mystiques de son enfance. Elle accompagnait souvent Mme la Princesse aux Carm lites du faubourg Saint-Jacques; elle y passait de longues heures, qui se peignirent d'un cercle id al en son imagination d'azur, et qui se retrouv rent tout au vif dans la suite apr s que le tourbillon fut dissip . Elle avait treize ans (1632) quand son oncle Montmorency fut immol Toulouse aux vengeances et la politique du cardinal; cette jeune ni ce, frapp e dans sa fiert comme dans sa tendresse d'un coup si sensible, e t volontiers imit l'auguste veuve, et vou d s-lors son deuil la perp tuit monastique. Cependant sa m re commen ait craindre trop de penchant en elle vers les bonnes carm lites; elle croyait trouver que ce blond et ang lique visage ne s'appr tait pas sourire assez au monde brillant qui l'allait juger sur les premiers pas. quoi Mlle de Bourbon r pondait avec une flatterie instinctive qui d mentait d j les craintes: Vous avez, madame, des gr ces si touchantes que comme je ne vais qu'avec vous et ne parais qu'apr s vous, on ne m'en trouve point. Le tour de l'esprit de Mlle de Longueville perce d'abord dans ce mot l ..."