Du er ikke logget ind
Beskrivelse
Philippe pressentit dans les lettres de son oncle le dessein d'unir Philom ne au commandant de Chaclos. L'angoisse extr me qui le prit alors au coeur l' tonna d'abord. Sa cousine comptait cinq ans de plus que lui. En outre, elle avait un caract re grave, et elle agr erait certes mal les turbulences du cornette aux Guides qu'il tait. Mais, l'encontre de ces raisonnements et mesure que le colonel, par sa correspondance, dissipait l'espoir d'une n gation, Philippe apprit conna tre la douleur. L'image de la jeune fille veilla sans piti sur la torture de son esprit amoureux. Maintenant, le voici sans force, tendu contre les coussins du wagon. Avec h b tude, il suit les maigres allures du commandant attentif aux cent petits cartons rapport s de la capitale, et qui renferment les cadeaux de corbeille. Comment ne s'aper oivent-ils pas de son d sespoir, ni cet homme, ni le colonel ? Comment ne le virent-ils pas bl mir, lorsqu'ils entr rent au mess des Guides en brandissant la permission obtenue de son g n ral pour assister un mariage dans la famille ?